Le slow freelancing : pour donner la priorité à son bien-être

Publié par Julie le vendredi 25 novembre 2022

Le slow freelancing, un concept dont on entend de plus en plus parler et qui interroge… À juste titre ! Travailler moins, pour gagner autant voir plus ? Ça donne envie sur le papier, mais comment ça fonctionne réellement ? Est-ce une méthode qui fonctionne pour tout le monde ? Et comment l’appliquer ? On répond à toutes vos questions !

D’où vient le concept du slow freelancing ?

Le concept du slow freelancing est apparu comme une réponse à l’incitation à l’hyper-productivité à laquelle sont soumis les freelances au quotidien. Faire toujours plus de chiffre d’affaires, trouver de nouveaux clients, signer des nouvelles missions … On veut faire toujours plus, car cela s’inscrit dans la société consumériste dans laquelle on évolue actuellement.

Hors, le concept du freelancing n’est-il pas d’avancer à son propre rythme ? Selon ses propres règles ? Et non pas de subir les contraintes d’un monde en hyper-croissance ?
C’est en tout cas l’argument défendu par les adeptes du slow-freelancing, comme Brice Schwatrz. Il est celui qui a popularisé ce concept en France, notamment à travers son podcast Slow Freelancing (que l’on vous conseille vivement d’écouter si le sujet vous intéresse).

Qu’est-ce que le slow freelancing ?

L’objectif du slow freelancing est de donner la priorité à son bien-êtreCela en fixant ses propres règles, en avançant à son propre rythme et en profitant de chaque instant.

Ainsi, selon la définition donnée par Brice Schwartz, le slow freelancing consiste à « travailler moins (mais plus intelligemment), à gagner plus (ou du moins la même chose) et à choisir chaque aspect de la vie de freelance (en se laissant imposer le moins de contraintes possibles). »
En somme, à mettre son travail au profit de sa vie personnelle.

Ce concept a pour avantage de vous permettre de trouver un vrai équilibre entre vie professionnelle et personnelle. En effet, vous travaillez à votre rythme et selon les règles que vous vous êtes fixées. De plus, vous accordez vos valeurs avec celles de votre entreprise, en vous libérant des contraintes qui pèsent sur cette dernière mais aussi sur votre bien-être.

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Comment adopter le slow freelancing ?

Se poser la question du pourquoi…

Avant toute chose, il est essentiel de se demander quelles raisons nous poussent à vouloir choisir le slow freelancing …
En somme, essayez de définir ce que représente pour vous la croissance. Évidemment, en sortant de la définition économique que l’on connaît tous.
Est-ce accorder plus de temps à vos passions, vos enfants, vos loisirs … ? Est-ce le fait de pouvoir choisir librement vos clients ou vos projets ? Ou le fait d’avoir l’opportunité de monter de nombreux projets en dehors de votre activité principale ?

Toutes les raisons sont pertinentes. L’essentiel est qu’elles vous correspondent à 100% et qu’elles vous poussent à continuer dans les moments difficiles. Elle doivent vous rappeler pourquoi vous avez fait ce choix.
C’est ce qu’on pourrait appeler votre modèle de réussite.

Le chiffrage, c’est la clé du slow freelancing !

Le slow freelancing se base sur le fait de travailler moins. Ainsi, il est essentiel de se poser les bonnes questions en termes de finances. Car slow freelancing ne veut pas dire gagner moins, bien au contraire ! L’objectif est de gagner autant (voir plus) en y passant moins de temps.

Pour cela, quelques calculs s’imposent !
Nolwenn Nasri a évoqué le sujet dans son entretien avec Brice Schwartz pour le podcast Slow Freelancing. Voici quelques-uns des conseils qu’elle donne pour adopter le slow freelancing tout en préservant son niveau de revenu.
Tout d’abord, posez-vous la question du revenu que vous aimeriez gagner. Celui-ci doit vous permettre de vivre mais aussi de vous faire plaisir. L’idéal est d’y passer un peu de temps en calculant toutes vos dépenses, afin d’aboutir à une somme (et donc à un objectif) bien précis.

Une fois cette somme établie, il vous faudra déterminer la façon dont vous allez la gagner. Pour cela, posez-vous la question du nombre de jours que vous souhaitez travailler chaque semaine. Vous obtiendrez ainsi votre TJM et un nombre de jours de travail à vendre chaque mois.
Cela posera un cadre bien défini à votre activité et permettra de vous donner un objectif précis. Et c’est vers celui-ci que vous devrez tendre pour atteindre le rythme de vie qui vous correspond.
L’important sera ensuite de rester le plus fidèle possible à ce cadre, et de savoir dire non afin de ne pas en dépasser les lignes.
Par ailleurs, rappelez-vous que dire non fait effectivement partie de la dynamique du slow freelancing, mais simplement dans l’optique de dire oui à un objectif plus grand (on en revient à la question du pourquoi).
Connectez-vous à vos envies, là est tout l’intérêt du slow freelancing !

Une règle d’or du slow freelancing : travailler quand on est le plus productif !

Ça y est, vos objectifs sont déterminés, votre cadre est posé … Il est maintenant l’heure de passer à la pratique !
Alors comment travailler moins pour gagner autant (voir plus) ?
Selon Brice Schwartz, la règle d’or c’est de travailler quand on est le plus productif, afin de gagner un temps phénoménal !
Chacun a son rythme de travail : certains sont plus efficaces le matin, d’autres le soir, etc. L’essentiel est d’abord de déterminer les plages horaires qui vous correspondent le mieux, celles où vous êtes généralement le plus productif. Le tout est de trouver son rythme idéal !

Au sein de ces plages horaires ensuite, il va falloir se mettre dans des conditions de travail idéales afin d’en accomplir le maximum en un minimum de temps.
Éteignez les notifications, éloignez-vous de tout élément susceptible de vous distraire … L’objectif : rester le plus concentré possible !

Vous pouvez aussi adopter des techniques de travail telles que le deep work, qui consiste à faire des blocs de travail de 1 à 2 heures pour en accomplir le plus possible. La méthode du Pomodoro est elle aussi très efficace pour optimiser votre concentration.

En somme, le slow freelancing consiste tout simplement à travailler moins mais en étant plus efficace.

Quelques conseils pratiques pour assurer votre réussite en tant que slow freelancer

En plus de travailler seulement lorsque vous êtes le plus efficace, il existe de nombreux moyens qui pourront vous aider à faire votre chemin en tant qu’adepte du slow freelancing.

Pour commencer, essayez d’adopter un rythme de vie et de travail qui soit le plus cadré possible sur vos objectifs et sur vos envies. Faire du slow freelancing, c’est aussi se montrer très cartésien par moment, car vous avez évidemment des objectifs financiers à atteindre à la fin du mois.
Ainsi, en planifiant à l’avance vos journées, vos plages de travail, vos temps de loisirs, etc, et en les respectant du mieux possible, vous vous assurez d’atteindre vos objectifs et de rester dans le même temps complètement aligné avec vos envies et vos besoins.

Ensuite, prenez soin de bien choisir vos clients. L’intérêt du slow freelancing est de placer son bien-être au premier plan. Ainsi, veillez à n’acceptez que des projets qui vous animent vraiment. L’idéal est aussi d’être clair avec vos clients sur votre rythme de travail et de s’assurer qu’ils sont en accord avec celui-ci, puisqu’il peut parfois impliquer des délais de livraison un peu plus longs. C’est un indispensable pour que la collaboration se passe bien !

Par ailleurs, veillez à ne pas vous brader auprès d’eux, au risque de ne pas pouvoir atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés !

Enfin, travaillez votre réseau et votre personal branding ! C’est le nerf de la guerre quand on est freelance et ce qui vous permettra justement d’avoir la liberté de choisir vos projets et vos clients. L’objectif final : que le client vienne à vous, et plus le contraire !

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